« Today Was Gonna Be The Day » est l’un des titres les plus emblématiques d’Oasis, extrait de l’album culte « (What’s the Story) Morning Glory? » (1995). Cette chanson incarne l’énergie brute et la profondeur émotionnelle qui ont propulsé le groupe vers la gloire. Cet article explore les paroles poignantes de « Today Was Gonna Be The Day », en examinant ses thèmes d’espoir, de déception et de désir.
Dès les premiers vers, « Today was gonna be the day / That they’re gonna throw it back to you, » se dégage un sentiment d’anticipation et de changement potentiel. Les paroles évoquent une occasion manquée, un tournant qui ne s’est jamais concrétisé. Ce sentiment de potentiel inassouvi résonne chez de nombreux auditeurs, notamment ceux qui naviguent dans les complexités de l’âge adulte et les incertitudes de la vie.
La répétition de « I don’t believe that anybody feels the way I do about you now » souligne la profondeur des émotions du chanteur. Cette déclaration de sentiments uniques et intenses suggère un amour à la fois profond et isolant. La vulnérabilité brute exprimée dans ces paroles contribue à l’attrait durable de la chanson.
« And all the roads we have to walk are winding / And all the lights that lead us there are blinding » dépeint un voyage semé d’embûches et de confusion. L’imagerie des routes sinueuses et des lumières aveuglantes symbolise les obstacles et les incertitudes rencontrés sur le chemin de la découverte de soi et de l’épanouissement.
Le refrain, avec sa déclaration emblématique « You’re my wonderwall », incarne un désir ardent de connexion et de salut. Le terme « wonderwall » est devenu synonyme d’une source de soutien et d’inspiration, quelqu’un qui apporte force et réconfort dans les moments difficiles. La répétition de cette phrase amplifie son impact émotionnel, solidifiant sa place dans la culture populaire.
Le changement dans les couplets suivants, « Today was gonna be the day / But they’ll never throw it back to you », reflète une descente dans la désillusion. L’optimisme initial est remplacé par un sentiment de résignation et d’acceptation que le changement attendu ne se produira pas. Ce changement de ton ajoute une couche de complexité à la chanson, reflétant la nature souvent imprévisible de la vie.
Les supplications répétées « Maybe / You’re gonna be the one that saves me » soulignent davantage le désespoir du chanteur et son désir d’être secouru. Cette vulnérabilité, associée à l’imagerie puissante de la chanson, résonne chez les auditeurs qui ont éprouvé des sentiments similaires d’espoir et de déception.
La répétition finale de « You’re gonna be the one that saves me », qui s’estompe avec une intensité croissante, laisse une impression durable d’émotion brute et de désir inassouvi. La chanson ne se termine pas par une résolution, mais par un sentiment persistant d’espoir et de dépendance envers le « wonderwall ».