L’autorisation de brûlage quotidien dépend de plusieurs facteurs importants : l’indice de la qualité de l’air (IQA), la vitesse du vent, les indices météorologiques de feu et la disponibilité des ressources de lutte contre les incendies. Ces facteurs sont soigneusement évalués chaque matin avant que toute autorisation de brûlage ne soit délivrée.
L’indice de la qualité de l’air mesure les particules fines dans l’atmosphère. Des niveaux élevés de particules fines peuvent avoir un impact négatif sur la santé publique et sont souvent influencés par les inversions thermiques, en particulier dans des zones comme le bassin d’Anchorage.
Lorsque la vitesse du vent dépasse ou devrait dépasser 16 km/h, le brûlage est généralement interdit. Des indicateurs locaux de vitesse du vent sont utilisés pour fournir l’évaluation la plus précise possible.
L’indice météorologique de feu (IMF) évalue le risque d’allumage et de propagation du feu en mesurant la teneur en humidité de divers types de combustibles forestiers et en intégrant les effets du vent. Ce système fournit un aperçu quotidien et saisonnier du potentiel de comportement du feu et est mesuré dans des stations météorologiques situées dans des zones à haut risque d’incendie. L’IMF permet de déterminer si la journée est propice au brûlage.
Les ressources de lutte contre les incendies disponibles sont également cruciales pour déterminer les autorisations de brûlage. Bien que le service d’incendie local (AFD) soit le premier intervenant en cas d’incendie, les accords d’assistance mutuelle avec des organisations comme la Division des forêts (DOF) sont essentiels pour la lutte contre les feux de forêt.
La DOF fournit un soutien essentiel, notamment des hélicoptères, des avions-citernes et des équipes de pompiers, en particulier pendant la haute saison des incendies. La disponibilité des ressources de la DOF, compte tenu des déploiements potentiels dans d’autres zones, est un facteur clé pour décider si le brûlage est autorisé aujourd’hui. « Est-ce qu’on peut brûler aujourd’hui ? » dépend de la disponibilité immédiate de ces ressources.
Des facteurs tels que les incendies en cours dans d’autres parties de l’État peuvent avoir un impact sur la disponibilité des ressources et, par conséquent, sur les autorisations de brûlage. Déterminer si « on peut brûler aujourd’hui » est un processus complexe impliquant plusieurs agences et une prise en compte minutieuse de divers facteurs de risque.