Le Dow Jones Industrial Average a progressé mardi, soutenu par un indice des prix à la production (IPP) inférieur aux attentes, apaisant les craintes des investisseurs concernant l’inflation. L’indice Dow Jones, composé de 30 valeurs, a gagné 221,16 points, soit une hausse de 0,52 %, pour clôturer à 42 518,28. Le S&P 500 a enregistré une modeste hausse de 0,11 %, atteignant 5 842,91, tandis que le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a reculé de 0,23 % pour terminer à 19 044,39.
Les valeurs technologiques, notamment Nvidia et Meta Platforms, ont subi des baisses, contribuant au léger repli du Nasdaq. Nvidia a chuté de 1,1 % et Meta Platforms de 2,3 %. À l’inverse, les secteurs des services publics, de la finance et des matériaux ont attiré l’intérêt des investisseurs, progressant chacun de plus de 1 %. Le SPDR S&P Regional Bank ETF (KRE) et le SPDR S&P Bank ETF (KBE), tous deux axés sur les institutions financières, ont bondi de 3 % chacun. Ce mouvement positif dans ces secteurs suggère une confiance des investisseurs dans le secteur financier dans un contexte d’apaisement des craintes inflationnistes.
Le rapport de l’IPP de décembre, un indicateur clé de l’inflation de gros, a fait état d’une hausse de 0,2 %, inférieure à la hausse de 0,4 % anticipée par les économistes interrogés par Dow Jones. L’IPP sous-jacent, hors prix volatils des aliments et de l’énergie, est resté stable. Cela suggère que les pressions inflationnistes pourraient se refroidir, un signe positif pour l’économie.
Les acteurs du marché attendent maintenant avec impatience le rapport sur l’indice des prix à la consommation (IPC) de mercredi, un autre indicateur crucial de l’inflation. L’IPC donne un aperçu de l’évolution des prix à la consommation et permet d’évaluer les progrès de la Réserve fédérale dans la réalisation de son objectif d’inflation de 2 %. Les économistes prévoient une hausse de 0,3 % de l’IPC global pour décembre, selon Dow Jones. Les données de l’IPC seront cruciales pour déterminer les futures décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale.
Une lecture de l’IPC plus élevée que prévu pourrait signaler une inflation persistante, incitant potentiellement la Réserve fédérale à maintenir sa politique actuelle de taux d’intérêt ou même à mettre en œuvre de nouvelles hausses de taux. À l’inverse, un rapport d’IPC plus faible pourrait permettre à la banque centrale d’assouplir sa politique de resserrement monétaire, ce qui pourrait entraîner une baisse des taux d’intérêt. Selon Sam Stovall, stratège en chef des investissements chez CFRA Research, un IPC supérieur aux attentes aurait un impact négatif sur les marchés actions car cela impliquerait un retard dans l’assouplissement des taux d’intérêt par la Fed.
Les attentes actuelles du marché, telles que reflétées dans les négociations sur les contrats à terme sur les fonds fédéraux, indiquent une forte probabilité que la Réserve fédérale maintienne les taux d’intérêt stables lors de sa prochaine réunion de deux jours. L’outil CME FedWatch suggère une probabilité de 77,9 % que les taux restent dans la fourchette cible actuelle de 4,25 % à 4,5 % en mars. Cela indique une croyance dominante que la Fed maintiendra sa politique monétaire actuelle à court terme.
La prochaine saison des résultats du quatrième trimestre, qui commence cette semaine, fournira des informations supplémentaires sur la santé financière des grandes entreprises. Les principales institutions bancaires, notamment JPMorgan Chase, Citigroup, Goldman Sachs et Wells Fargo, devraient publier leurs rapports de résultats mercredi. Morgan Stanley et Bank of America suivront jeudi. Ces rapports sur les bénéfices fourniront des informations précieuses sur la performance du secteur financier et de l’économie en général.